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Eurynome Vangard [Habitant, psy *trollface*]

Eurynome Vangard
Eurynome Vangard
Habitants de Mackaelah
Messages : 14
Date d'inscription : 20/09/2012
MessageSujet: Eurynome Vangard [Habitant, psy *trollface*] Eurynome Vangard [Habitant, psy *trollface*] Icon_minitime1Jeu 20 Sep - 10:17







Eurynome VANGARD






Informations personnelles


SURNOM : Ery


ÂGE : 148


ÂGE APPARENT : 23


ANNIVERSAIRE : 19 novembre 1864


LANGUE(S) : anglais, français, allemand.


TAILLE : 1m75


POIDS : 65kg


GROUPE : Habitants


OCCUPATION : Psychiatre (ou pas)







Description
physique



On ne peut pas dire qu’Ery soit la carrure de Conan le barbare. Il est plutôt mince, sans être vraiment freluquet (même s’il n’en est pas loin). On peut dire qu’il a un côté élancé, mais on peut deviner au premier coup d’œil qu’il n’est pas l’homme sur qui on va parier pour un bras de fer. Maintenant, observons-le.
Il s’observe dans le miroir d’un œil vide, contemplant son reflet. La peau pâle de son visage est encadrée par la chevelure mi-longue, légèrement ondulée, d’un bleu orageux. Ses pupilles de la même couleur se contemplent dans leurs reflets respectifs. Il sonde. Un nez droit, des traits carrés, des lèvres d’un rouge fin. Il s’observe, il sourit. Ses yeux se plissent, formant quelques plis à leurs coins avant que les lèvres ne se retroussent sur les dents dans un sourire subtil et carnassier, révélant des dents bien entretenues. De sa main gauche, il passe ses doigts sur sa figure, laissant l’ouverture pour ses yeux, entre ses doigts noueux. L’annulaire manque, le moignon a été fait de manière nette. Son sourire s’estompe. Avant, il y avait une alliance à ce doigt. Il se souvient, de la douleur, du sang qui a coulé.
Lentement, il penche le visage et ses cheveux couvrent son visage puis ses épaules sont comme secouées de spasmes, avant qu’un rire mauvais s’échappe de sa gorge serrée. Quand il relève la tête et croise à nouveau son reflet, son regard est démoniaque, autant que son sourire. Lui qui a coupé son propre doigt, simplement pour voir l’horreur sur un visage. Lui dont le torse est couvert de multiples cicatrices qui ont laissé une peau lisse et brillante en leur creux, il est heureux. La douleur ne l’atteint plus, elle l’amuse, tout comme le reste.
Il pousse, un léger soupire, tout en riant légèrement, puis il attrape ses vêtements qu’il enfile d’un geste sûr, habitué, réglé comme un papier à musique. Il va s’amuser, servir la maison qui lui avait permis enfin d’être lui-même.


Description
psychologique




Ah… La psychologie, voilà quelque chose de bien vague et de bien curieux. Eurynome n’est pas le dernier à en faire usage, au vu de son emploi au sein du manoir. D’apparence, on pourrait presque lui donner le bon dieu sans confession, si seulement il n’avait pas ce rictus empreint de dédain qui vous toise de toute la suffisance dont il peut faire preuve. Il est un homme qui prend un malin plaisir à toujours chercher la petite bête habilement, en clair, il teste et poussent les autres dans leurs retranchements, tant qu’il ne risque rien. Calculateur, c’est un observateur complètement détaché de ses pseudos patients. Plus qu’un métier qu’il exerce, c’est plutôt un passe-temps, car monsieur aime manipuler les autres et quoi de mieux que son apparent métier serti de saphirs pour juger, qui est susceptible de trahir la maison? Eurynome n’aime pas perdre la face, il n’aime pas décevoir et il fait en sorte de toujours avoir le dessus sur les autres. Non pas physiquement parlant, mais mentalement. La force brute ça n’est que pour les petits esprits faibles. Mesquin, il saura vous rire au nez quand il le faudra.
Il élève rarement la voix, mais sous ses dehors nonchalants et détachés, il déteste réellement perdre. Sa devise est que la vengeance est un plat qui se mange froid, et tel un serpent, il peut patienter des jours durant, attendre le bon moment pour poignarder celui qui aura osé salir son égo. S’il le peut. On peut dire que c’est un joyeux luron qui prendra grand plaisir à vous écouter patiemment, parlant de tous vos problèmes. Il semble parfois mué par un intérêt difficile à cerner, mais il faut sans cesse se méfier de l’eau qui dort, c’est un acteur né qui change de masque comme il respire.


Biographie


Chapitre zéro : Famille.


Une lueur vacillante éclairait la pièce d’une lumière faiblarde. Une odeur forte d’herbes, de poudre, un parfum de vieilles choses moulues, cramoisies par le temps. Une longue table en bois collée au mur du fond portait tout ceci. Éclairés par cette faible lueur, des amphibiens et autres créatures figées dans une solution conservatrice.

Lentement, à pas de loup, il s’avança, jusqu’à voir l’homme qui lui tournait le dos. L’eau coulait dans l’évier d’un blanc immaculé, comme les cheveux de celui qui se tenait devant lui. Les doigts longs, noueux, semblables à des pattes d’araignées déposèrent l’ustensile métallique.

« Tu es venu pour me tuer, Eurynome? » Demanda l’homme aux cheveux blancs qui ne daigna même pas se retourner, trop occupé à nettoyer ses outils.

Un léger de rire de gorge s’échappa du soi-disant tueur.

« Ne sois pas ridicule, je venais simplement te voir. » Fit-il en haussant les épaules avec un petit sourire amusé?

Lentement, l’homme aux cheveux blancs et à l’aspect dégingandé se retourna et darda ses yeux clairs, d’un froid polaire, sur Eurynome.

« Quel regard, tu as l’air toujours animé de cette même joie de vivre. » Railla-t-il?
« Tu ne viens jamais me voir pour de simples visites. Que veux-tu? »
Tranquillement, Ery s’avança jusqu’à voir un corps patiemment charcuté sur une table d’opération qu’il s’observa d’un œil froid.

« Toujours aussi méthodique, à ce que je vois. »
« Je suppose que c’est de famille. Bien que je me serais passé de toi. »
« Charmant! Où est Modéran au fait, je ne l’ai pas vu. » Fit Eurynome, qui reporta son regard sur l’homme aux cheveux blancs.

L’autre plissa légèrement les yeux avant de se tourner pour recouvrir les ustensiles d’un chiffon blanc.

« Il est parti chasser. »
« Comme une bête, il a toujours ses pulsions. » Soupira Eurynome d’un ton blasé.
« Tu es mal placé pour dire ça. Et au moins Modéran est utile. »
Eurynome se mit à ricaner, dardant ses yeux orageux sur le médecin.

« Oh, je t’aurais vexé? » Railla-t-il en s’approchant de cet homme avec un sourire mauvais? « Qui aurait cru que tu le protégerais, hein? »
L’homme repoussa la main qui s’approchait de son visage, le nez légèrement retroussé par l’agacement qui montait en lui.

« C’est hilarant d’entendre ça de la bouche de celui qui a tué son propre sang pour survivre. En plus, tu avais lamentablement perdu. Ton annulaire que j’ai moi-même recousu en est la preuve. »
Eurynome grimaça et retira sa main de lui-même. L’annulaire gauche manquait, il ne restait rien, tout avait été sectionné à la base de la première phalange.

« Cette garce aurait pu m’avoir en effet, mais je ne pense pas avoir perdu, surtout que tu es là toi aussi et grâce à qui hum? » Fit Eurynome qui reprit son sourire suffisant. « N’est-ce pas Propice? Toi mon cousin, n’est-ce pas grâce à moi que tu peux jouir de ces lieux et de la protection de cette maison? »
Le médecin claqua la langue et son regard se fit plus froid encore, observant Eurynome comme s’il le découpait déjà minutieusement dans sa tête.

« Que veux-tu? »
Eurynome se déplaça lentement, tranquillement, jusqu’à effleurer de ses doigts un bocal dans lequel se tenait une salamandre. Les doigts araignées, semblables à ceux de son cousin, héritage génétique. Propice plissa ses yeux comme un serpent à la vue de ces doigts qui touchaient l’un de ses précieux bocaux, mais il ne dit rien de plus.

« Ce que je veux… »
Il se mit à rire légèrement avant de s’emparer du bocal qu’il ouvrit en prenant son temps, sachant parfaitement qu’il travaillait la patience de son cousin, maniaque du rangement et de la propreté de ses affaires.

« C’est toi qui t’es occupé du cadavre de ma femme si ma mémoire est bonne. »
« En effet. »
« Et as-tu conservé sa tête et ses organes comme je te l’avais demandé? »
Propice hocha la tête, prenant sur lui pour ne pas se jeter sur le bocal qu’Eurynome violait en cet instant, se retenant de lui arracher les doigts. Ces mêmes doigts qui plongeaient sans dégoût apparent dans le liquide visqueux, s’emparant de l’amphibien qu’il posa sur la table.

« Oui… Tout est là. Je n’ai jamais vraiment saisi pourquoi… C’est pour l’un de tes rituels ridicules? »
Les lèvres se retroussèrent sur les dents d’Eurynome, en un sourire dément. Il posa ses doigts à la base de la nuque de la salamandre avant de se mettre à appuyer, cherchant à attraper la colonne vertébrale.

« Des rituels ridicules, ce sont eux qui t’ont amené ici… Propice. » Ricana Eurynome qui darda regard orageux sur le médecin qui serra les dents tandis que les doigts de son cousin plongeaient enfin à travers la chair mortifiée. « Toi qui ne jures que par la science et les mathématiques, je trouve ça bien hilarant de te voir dans un endroit pareil, je me demande même, comment tu as fait pour ne pas encore devenir fou. »
« Tu parles beaucoup, comme d’habitude tu as la langue bien pendue. » Grinça Propice.

« Tu crois? Ou alors est-ce parce que je te mets face à ce que tu hais le plus? Toi qui prétends te foutre complètement de tout ça, je ne peux que constater que tu préfères te voiler la face sans affronter quelque chose qui te dépasse complètement et que tu ne peux expliquer par des formules de petit chimiste. »
Le ton était devenu méprisant, dédaigneux. Eurynome observa son cousin avant de reprendre ce fin sourire et d’arracher d’un coup sec toute la colonne vertébrale de la salamandre.

« Maintenant, montre-moi les restes de ma femme. À moins que tu ne préfères avoir des séances avec moi? »
Propice le fixa, sans rien dire pendant quelques instants de soupirer un coup, il semblait avoir repris le contrôle de lui-même.

« Tu es un trop mauvais psychologue. Non merci, je préfère les gens compétents. » Fit-il sans plus s’émouvoir et d’aller dans une autre pièce cachée, afin de lui montrer ce pour quoi il était venu.

« Ah bon tu trouves? Je devrais m’entraîner encore plus alors. » Fit Eurynome qui souriait comme un ange maintenant, alors que dans son rire traînaient toujours de sombres desseins.

[chapitre suivant : L'Araignée]

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Chapitre 1 : L’Araignée


Une vieille légende, si vieille que beaucoup l’on oublier. Si vieille et terrifiante que nombre sont ceux qui tremblent encore à l’évocation de la demeure maudite. Légendes? Folklore local? Superstitions? Ou alors la simple vérité?

Beaucoup se posait des questions, pendant que d’autres souhaitaient le voir de leurs propres yeux. Dans un quartier riche, une famille d’immigrés franco-allemands s’était installée il y a peu. Les voisins avaient simplement aperçu une jeune femme à la longue chevelure noire, ondulée, un corps mince, des traits européens. C’était une très belle dame avec toute la coquetterie française qu’on pouvait voir, avec des toilettes dignes des couturiers à la mode à Paris. Ses yeux bleu indigo n’adoucissaient cependant guère les traits fermés de la femme. Car à travers ses légers sourires, l’on percevait toujours une sorte de profonde détresse au fond de ses prunelles.

Au creux de ses bras, un nourrisson enveloppé dans de jolis vêtements de coton, brodé à la main. Descendant de la voiture ensuite, le père, un homme jeune dont on aurait su dire ce qu’il pensait. Quand ses yeux bleus orageux se posaient sur l’enfant, rien ne les traversait, il semblait simplement l’observer sans rien dire.

À leur arrivée, personne n’aurait pu penser ce qui allait se produire entre les murs de la belle demeure. Personne n’aurait imaginé que sous leurs dehors de jeune couple nouvellement parents auraient été à l’origine d’un drame dont ils allaient longtemps parler.

La femme qui avait été au départ sous le charme du bellâtre n’avait compris que trop tard la noirceur qui habitait le cœur de son époux.

Des flammes vacillantes éclairaient faiblement la pièce, projetant les ombres contre les murs, les étirant jusqu’à les faire ressembler à des spectres. Eurynome fixait les deux masses tassées au sol, contre le canapé. Tremblante sa femme se releva, luttant contre la peur qui s’emparait d’elle.

« Qu’est-ce que tu as fait, Hannah ? »

Il montra sa main gauche, dont l’annulaire s’était presque entièrement noirci.

« J’ai fait ce que tu mérites ! » Cracha-t-elle. « Tu es un monstre ! »

L’homme la fixait fixait sans sourire, les yeux orageux cependant, trahissaient une colère sans équivoque. Aux paroles de sa femme, il eut un rire dédaigneux, court et sec.

« Vraiment… ? Alors je suis plutôt curieux de savoir ce que tu comptes faire avec mon doigt mort… »
« J’ai passé un pacte avec un esprit… Ton corps deviendra aussi mort que tu l’es à l’intérieur et ta chair pourrira rapidement ! Demain, tu ne seras plus que poussière ! » Hurla la femme qui avait les yeux exorbités, les traits entièrement tendus par la rage et la peur qui l’animait.

Son mari la considéra un instant avant d’éclater de rire.

« Tu es pathétique, ma pauvre Hannah… » Siffla Eurynome qui alla à la commode pour en sortir un coupe-cigare.
« Qu’est-ce que tu fais ?! »
« Je débarrasse de l’inutile… » Fit Eurynome qui ni plus ni moins, glissa son annulaire dans le coupe-cigare avant de l’actionner d’un coup sec.

Un cri lui échappa sous la douleur soudaine, sentant un frisson lui traverser l’échine. Le doigt quant à lui roula au sol sous les yeux horrifiés de la jeune femme qui agrippa soudainement la main de son jeune garçon de 3 ans tout aussi terrifié.

« Tu voulais m’avoir avec mon alliance… Tu es bien une femme… » Souffla Eurynome qui inspira longuement pour reprendre le contrôle sur la douleur qui l’élançait jusqu’à l’épaule.
« L’esprit va venir Eurynome ! Il va venir ! » Rugit Hannah. « Il t’emportera, il m’a promis qu’il te tuerait! »
« Ah oui, et que lui donnes-tu en échange ? »

Sa femme écarquilla les yeux, prise au dépourvu, elle ne put que remuer les lèvres sans qu’aucun son n’en sorte pour autant.

« Ah ah… Ne me dis pas que tu croyais que ton esprit ferait ça gratuitement? Si tu veux me tuer… Une vie équivaut à une vie. Je suppose dans ce cas qu’il va falloir l’invoquer. »

Eurynome l’observait pendant qu’il parlait et au vu de sa mine décomposée, il se remit à arborer son sourire suffisant. Tétanisée, elle ne bougea pas plus si ce n’est pour serrer son enfant contre elle pendant que son époux traçait quelques marquages au sol avec son propre sang.

« Tu vas pouvoir négocier avec lui directement, comme ça… » Souffla Eurynome qui s’avança vers sa femme qu’il agrippa sans douceur.

Elle se débattit en vain, son chignon maintenant défait en partie laissait pendre des mèches folles, puis Eurynome la jeta au sol, en plein milieu des dessins rituels.

« Appelle-le. »

La jeune femme secoua la tête en se mettant à pleurer, serrant les poings sur le tapis. Elle sentait la situation lui glisser entre les doigts. Incapable de lui dire non, de se dérober, elle se dit alors qu’il fallait tenter le tout pour le tout et commença à marmonner des incantations étranges, sous les yeux de leur fils pétrifié. Il n’en fallait pas plus à la jeune femme et quand elle releva les yeux, elle vit cette masse floue, volatile, être dans la pièce avec eux. Sa vision troublée se posa sur son époux qui arborait un visage pour le moins effrayant. Ce sourire qui n’augurait rien de bon la força à se relever, malgré la peur qui voulait la plaquer au sol.

« Il parait qu’elle voulait ma tête… ? »

La jeune femme écarquilla les yeux, non pas à cause de la question, mais à cause de la poigne qui avait empoigné ses cheveux sans merci, lui arrachant un grognement. Elle reporta alors son regard sur le Lwa qui se tenait face à eux impassible, c’était bien celui qu’elle avait déjà vu avant. Celui avec qui elle avait passé le pacte. Alors dans un dernier effort désespéré, elle beugla comme une furie :

« Tuez-le ! Tuez-le maintenant ! Je vous donnerai n’importe quoi ! »

À peine sa phrase finie, qu’Eurynome la jeta à terre sans manière puis secoua sa main douloureuse.

« Que tu es sotte ! Mais je veux bien mourir pour toi, seulement j’ai des conditions et quelque chose à offrir à cet esprit que tu n’as pas. »

Elle ne comprenait pas, mais elle savait que son époux pouvait être capable du pire et c’est avec horreur qu’elle vit celui qu’elle avait aimé, tendre la main vers leur fils.

« Je peux vous le donner en échange de ma vie et d’un deal… »

Le Lwa se tourna à peine vers l’enfant et se mit à fixer la femme pour revenir enfin à celui qui lui parlait.

« J’ai entendu parler d’une maison… Une maison maudite, celle qu’une jeune femme esclave a réduit à néant et qui est maintenant réputée pour quelques… disparitions. »

Que racontait-il? Eurynome était devenu fou pour vouloir mourir de son plein gré? Pour même proposer la chair de sa chair? L’horreur était sous ses yeux, un cauchemar éveillé dont elle ne tirait plus les ficelles et il fallait jouer le tout pour le tout.

« Non ! »

Elle avait hurlé, se précipitant sur son fils qu’elle captura dans ses bras.

« Tuez-moi! Prenez-moi ! Mais ne faites pas de mal à mon bébé, pitié ! »

Eurynome grinça légèrement des dents en l’entendant geindre ainsi, c’était insupportable. Calme, mais le visage tiré par la fatigue de cette soirée, il reprit la parole.

« Je veux juste entrer dans cette maison. Je veux y vivre. Elle vous propose simplement ma vie contre la sienne. Je vous propose une jeune âme à modeler selon vos désirs. »
« Tu n’as pas à décider de ce qui est mieux pour moi ou pour nous. » Déclara le Lwa en fixant Eury-nome.

Un silence s’en suivit durant lequel les yeux exorbités de la femme continuaient de fixer les deux êtres, tout en serrant son enfant qui pleurait contre ses vêtements souillés de sang.

« Cependant, j’ai pris ma décision… »
Le Lwa leva lentement la main, lentement avant tout ne devienne blanc dans la maison. Le blanc avant le rouge. Le rouge avant le feu.

[suite du chapitre : La première toile des Vangards.]


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Chapitre final : La première toile des Vangards


Propice était dans son laboratoire, comme à son habitude, voué à ses macabres expériences scientifiques. Il sentait vouer à une mission primordiale : faire avancer la science et ceci, par tous les moyens, même les moins glorieux. Une mission parfaite pour un homme sans cœur qu’il était. Le regard concentré, rien ne venait le troubler si ce n’était que le léger grincement régulier du fauteuil sur lequel était assis son frère cadet, Modéran.

« Diiiiit Grand Frère… ? Diiiiit? Diiiiiiiiiiiit ?! » Insista le jeune homme au teint pâle et aux longs cheveux déjà grisonnant.
« Tais-toi. »
« Maiiis c’est moi qui l’ai récupérée avant qu’elle brûle, t’as pas idée du mal de chien que je me suis donnée pour la récupéré et tu me laisses même pas faire le plus marrant! Moi aussi je peux… »

Propice lui jeta un regard froid et Modéran fit une moue boudeuse.

« Tu n’as aucune notion de la propreté ou de la précision qu’une dissection demande. Je sais que tu as bien travaillé, mais maintenant, il faut faire le reste et bientôt, tu pourras t’amuser. »

Le scientifique s’avança près du corps de la femme dont une partie des cheveux avaient flambé à cause de l’incendie de la maison. Il plissa les yeux devant le corps nu et posa ses instruments à côté, commençant les premières incisions. De son côté, Modéran étira le cou pour voir, la langue sur les lèvres, les yeux rivés comme un animal affamé sur le cadavre allongé. Il serra les dents, puis sourit comme un dément dès qu’il vit les chairs mortes et les entrailles à jour.

« Laisse-moi t’aider! Laisse-moi t’aider ! »

Mais Propice ne dit rien et Modéran ne bougea pas de sa chaise, sans pourtant s’arrêter de gesticuler de plus en plus violemment. N’en pouvant plus, L’aîné dû s’arrêter une nouvelle fois.

« Modéran, je sais que tu n’as pas été gâté en intelligence quand tu es né et que tu ne sais pas lire, mais je t’ai lu la lettre d’Eurynome non? Tu sais ce qu’il en est, alors tais-toi et assieds-toi! » Tonna Propice d’une voix glaciale.

À nouveau, Modéran se calma, mais fronça les sourcils.

« Eurynome je l’aime pas… Et toi non plus. Alors pourquoi lui rendrait-on service ? »

« Parce qu’il nous a fait une proposition que nous ne pouvions refuser. » Répondit Propice qui avait repris son calme et son travail. « Même si je ne comprends pas vraiment ses intentions, ni pourquoi vouait-il qu’on récupère sa femme pour ensuite conserver ses organes et son corps pour les amener au Manoir… Mais il n’est pas du genre à mentir quand ses intérêts sont en jeu… Et si jamais il nous ment, tu auras tous les droits. Je te le promets Modéran. »

Son frère se mit à ricaner, complètement excité par cette nouvelle perspective, laissant son frère faire son travail jusqu’au petit matin. Son cousin Eurynome lui avait laissé des directives après sa « mort » et il devait suite à ça, apporter le tout à un certain manoir dont Propice connaissait la ridicule réputation.

Mais poussé par la curiosité et par cette avidité de découverte, Propice avait accepté d’y aller, si Eurynome disait vrai, il pourrait en effet, faire tout ce qu’il voudrait et sans être ennuyé par des idées absurdes comme l’éthique.




Autres informations


Eurynome, Propice et Modéran sont cousins tous les trois. Leurs pères étaient frères, tous deux héritiers de la vieille famille des Vangards, connue pour ses pratiques douteuses, oscillant entre le crime, les assassinats, les pratiques de magies noires et compagnie. Un sombre passé qui semble se transmettre de génération en génération. En général, les Vangards ne travaillent que pour leurs propres intérêts et se fichent pas mal des dommages collatéraux.



PSEUDO : Chess, Chester.
AGE RÉEL : 27 mon colonel.
DÉCOUVERTE DU FORUM : j’ai vu de la lumière, alors je suis entré o/ nan c’est l’admin chéri !
FRÉQUENCE D'ACTIVITÉ : 1 fois par semaine, autant que je peux, en somme.
CODE DE RÈGLEMENTS : Code validé par Alei (< j’ai mis en hide, pour pas que les autres voient *.*)
MOT À DIRE Je vous zut. (ça veut dire que je vous z'aime mais que j'suis trop timide pour le dire :p)




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