Vous voici sur le portail de Mackaelah, le domaine maudit. Bien avant de vous enfoncer plus profondément à travers les vastes corridors que compose Mackealah, nous vous invitons à prendre conscience des quelques informations mises à votre disposition.

Votre lecture est terminée? Ce qui annonce donc la suite, la création de votre personnage. Nous vous demandons de bien suivre les instructions mises à votre disposition. Bonne création à tous.

À l’intérieur de cette section, vous avez accès à toutes les nouveautés et nouvelles de Mackaelah. Il vous sera aussi possible de laisser vos suggestions, demande ainsi que de signaler vos absences.

Elles sont usées et parfois rouillées. La peinture qui autrefois fut noire est écaillée. Le temps en aura effacé les mémoires. Pour ce qui est de sa forme, eh bien elle est très élaborée, très fine et organique. On dirait une armée de ronces. Son entrée est cadenassée et son cadenas semble ne pas avoir bougé depuis des siècles (malgré le fait qu'il n'y était pas lorsque vous êtes arrivé le premier jour...). Les grilles sont si hautes et si escarpées que les escalader semble plus dangereux qu'autre chose. La finition, vers le haut, est en pointe de flèches, comme si le manoir montrait les dents.

C'est une pelouse magnifique d'une parfaite verdure qui sépare les grilles de la façade avant du manoir, qui donne vers l'est. Éblouissante au lever su soleil, son chemin de pierre des champs entourés de fleurs sauvages et de quelques arbres et arbustes touffus vous enchantera. Un jardin d'Éden! Le soir, cependant, lorsque les rayons de l'astre meurent vers l'ouest, l'ombre du manoir se jette sur la cour avant, lui donnant un air sinistre et beaucoup de zones d'ombres ou la noirceur semble dévoré l'espace physique.

Deux fois plus vaste, par sa profondeur, que la cour avant, la cour arrière du manoir est d'une beauté à couper le souffle. Vous aurez l'impression d'être devant une mer émeraude. L'herbe est si tendre au toucher que se promener pied nu semble être obligatoire. Sous les pieds, la terre est meuble et très vieille, ancienne. Seules quelques personnes aux connaissances étendues savent qu'autrefois ces terres étaient un vaste cimetière voodoo, là où le sang a coulé et la chair a pourri. Maintenant, plus rien n'y subsiste, comme si la mort avait été la nourricière de la vie. Beauté ou horreur?

Très grand et très large, le hall vous surprendra par son cadre ancien, ses hauts plafonds et ses murs blanc pur. Vous serez accueilli sur une moquette des plus confortables et sombre, pour retenir les poussières de l'extérieur. À votre gauche, le plus grand miroir que vous n'avez jamais vu. Un lustre très détailler illumine le dessus de votre tête et en plein jour, cet endroit est baigné dans la lueur dorée qui traverse la porte vitrée.

Situer directement devant l'entrée, l'escalier principal permet de se rendre, en ligne droite, aux étages supérieurs. Il est en fait comme un arbre ; les premières branches au premier, les secondes branches au second et une trappe tout en haut pour l'accès au grenier. Le sous-sol, quant à lui, est accessible par un second escalier situer sous le premier. Une porte y ouvre l'accès, sous la cage situer à la base des premières marches du rez-de-chaussée. C'est un vieil escalier de bois verni qui craque sous les pieds. Les rampes sont en métal noir et vernis avec des formes organiques fines rappelant un jardin de ronces.

Richement décorées, les salles de repas (une grande et une petite) sont ouvertes en tout temps. Les murs sont d'un bleu gris délavés, mais agrémentés de cadres abordant de très anciennes photographies d'une famille dont on ne sait rien. L'endroit est très illuminé le jour grâce à de nombreuses fenêtres. Le soir, des lustres illuminent l'endroit et ses couloirs. Cependant, passé l'heure du repas du soir, la lumière est automatiquement tamisée, créant de grandes ombres partout autour.

Impressionnant, quoi qu'avec une déco un peu morne, le grand salon est tout de même invitant. Ses grandes fenêtres donnent directement sur les jardins et le coucher de soleil. Le sol est recouvert d'une moquette du même vert sombre sali que celle dans la petite salle à manger et il jure horriblement avec les murs bleu-gris délavés. Le plafond, très haut, est ceinturé par une bande de tapisserie florale de mauvais goût collée au haut des murs. Quelques cadres montrant des photos de poupées de porcelaines antiques décorent les murs. Il y a aussi quelques plantes vertes. Un lustre magnifique orne le centre de la pièce, illuminant cette dernière d'une lumière plutôt froide, cependant...

Située dans le fond du manoir et couvrant une partie du versant ouest, la grande salle de bal. Plus souvent laissée comme un espace vide, la pièce est peinte du même bleu gris délavé que le reste du manoir. Son sol est cependant recouvert d'un magnifique bois franc verni. Les murs sont vierges, de même que la plus part de l'espace. S'il y a des tables et des chaises, ces dernières sont repoussées contre les murs et parfois recouvertes de draps pour ne pas se retrouver ensevelies par la poussière. L'éclairage y est toujours tamisé. Une grande et mince fenêtre donne sur la cour arrière. Il y a même une porte qui y mène.

On y accède par un second escalier cacher sous le principal. Généralement, une porte y ferme l'accès, mais elle n'est jamais verrouillée. Les marches, et la rampe sont d'un vieux bois qui n'est pas verni. L'accès est un tantinet difficile vu la solidité qui semble précaire et chaque pas produira un craquement sonore. Une fois en bas, vous constaterez que le sol et les murs sont en béton et que les araignées y ont fait leur domaine. Il y a beaucoup d'installations en bois plutôt rustique et on y stocke tout ce qui est en trop dans le manoir. C'est aussi à cet endroit qu'on retrouvera la chaufferie, les panneaux électriques et les accès aux conduites d'eau.

Le second étage est en somme réservé aux invités du domaine. Il est composé de très longs et étroits couloirs qui partent de la gauche de l'escalier principal. Ils se terminent en fait au moment où devrait normalement commencer l'aile des loisirs, sauf qu'un mur les empêche de communiquer. L'aile couvre donc, grosso modo, les façades sud et est du second étage. Le sol est recouvert encore et toujours de la même moquette verte et les murs sont recouverts d'une vieille tapisserie en sale état. Elle est du même bleu délavé que les murs du premier, mais de larges bandes verticales qui autrefois étaient noires la strient, rendant l'illusion que l'espace est encore plus petit. Le plafond, cependant, est immensément haut. La lumière, qui se tamise automatiquement passé minuit, est assurée par des petites lampes imitant des torches fixées aux murs à tous les deux mètres.

Recouvrant la seconde moitié du second étage, le versant nord, cette aile est aménagée afin de répondre aux besoins de ses habitants en matière de passe-temps. On y retrouve les décorations les plus belles et les plus riches de l'endroit et il semble aussi que ce soit l'endroit le mieux conservé de tout le domaine. La tapisserie est, de l'extérieure, toujours du même bleu délavée, mais elle ne semble pas être en décomposition comme à bien d'autres endroits. Cette aile relie à la bibliothèque, la salle de musique et à la chambre des poupées.

Le troisième étage est en somme réservé aux habitants du domaine. Il est composé de très longs et étroits couloirs qui partent de la gauche de l'escalier principal. Ils se terminent en fait au moment où devrait normalement commencer l'aile des loisirs, sauf qu'un mur les empêche de communiquer. L'aile couvre donc, grosso modo, les façades sud et est du second étage. Le sol est recouvert encore et toujours de la même moquette verte et les murs sont recouverts d'une vieille tapisserie en sale état. Elle est du même bleu délavé que les murs du premier, mais de larges bandes verticales qui autrefois étaient noires la strient, rendant l'illusion que l'espace est encore plus petit. Le plafond, cependant, est immensément haut. La lumière, qui se tamise automatiquement passé minuit, est assurée par des petites lampes imitant des torches fixées aux murs à tous les deux mètres.

La seconde moitié du troisième étage est l'aile interdite. C'est le royaume des ombres et le lieu de résidence d'Aleister, le majordome du manoir. Si l'espace est techniquement hors limite, il n'y a qu'une partie de l'aile qui est fermée par une porte verrouillée. Il s'agit d'un long couloir muni de pièces, presque toutes de rangement, comme un grenier. On dit aussi que ce sont les chambres des esprits du domaine. L'autre partie, comprenant la chambre privée du maître des clefs et le salon des mystères, ne sont pas protégée. Cependant, gare à vous si vous vous y promenez sans autorisation! On dit que c'est dans cette aile que l'on entend des bruits étranges et que c'est de cette direction que viennent les fantômes...

Lorsque nos pas pénètrent à l'intérieur de la place du petit village de Bayou Rosae, il donne rapidement l'impression de reculer dans le temps. Ces maisons d'époque encore bien présente, ces vieux bâtiments bien encré dans les sillages du village. Au centre se retrouve une statue de l'homme le plus important de l'endroit, un ancien héros qui aurais terrassé sur vilaine sorcière. Plusieurs légendes circulent sur cette zone du village où aurait eu lieu plusieurs l’exécution des plus grandes sorcières et criminels de jadis. La place du village est également riche en arbres et en fleurs. On peut également y voir certains vestiges des siècles derniers. Anciens puits, vieilles écoles restaurées, le cimetière, la vieille église qui tiens encore debout, et cetera. La place du village contient aussi plusieurs jardins, de vastes parcs plus ou moins moderne. Heureusement, des parties de technologie se sont rendu jusque chez eux.

Situé au coeur du village, en face de l'auberge, trône le bâtiment le plus magnifique de la région, excepté le manoir Mackaelah lui-même. Il s'agit d'une superbe église d'architecture ancienne, inspiration gothique, datant de l'ère de la colonisation et finement restaurée de même qui entretenue. Elle aurait été la plus belle pièce des architectes colons français de l'époque. Devant la place se dresse un vitrail superbe, faisant face à l'est, illuminant la place publique de couleur au levé du jour. Son intérieur est chaleureux et pittoresque : un orgue somptueux est bien en vue au fond, devant celle-ci se trouve le traditionnel autel et les bancs de bois des fidèles. Sur les côtés, présentoirs et cierges consacrés. Les visiteurs sont toujours les bienvenues. L'endroit sent toujours l'encens et on y sent une aura de bien être.

Les rues habitées de Bayou Rosae ne sont pas plus d'une dizaine ou deux et sont divisées en deux sections : les rues régulières, plus modernes, et les vieilles habitations, maisons d'antan, plus rustiques, souvent appartenant aux anciennes familles. Les habitations plus récentes couvrent la majorité de la surface, alignant beaucoup de maisons jumelées faites un peu sur le même moule et présentant chacune leur petit espace vert. Beaucoup ont une entrée de cour et un jardin. La plus part ont des haies de cèdres ou des clôtures aussi, question de préservé l'intimité. On y retrouve aussi trois petits parcs publics, là où des jeux de bois et des balançoires sont installés pour les enfants. Dans le quartier, tout le monde s'entraide et tout le monde se connaît. Du coup, une rumeur est rapidement incontrôlable...

Situés à la bordure du village, de grands champs vierges se dressent, les herbes hautes pouvant atteindre la hauteur de la taille d'un adulte moyen. La forêt dense est visible au loin, de même que les murs de l'immense domaine Mackaelah qui se dresse parmi les feuillus comme un roi devant sa cour. L'étendue est généralement verte et couverte de toutes les plantes sauvages possibles dans cette région du globe. Attention par contre, à son extrémité ouest se trouve les premiers abords d'un marais qui continue sa course dans les bois, du coup, il est facile de tomber dans quelques eaux ou sur un alligator égaré. Afin d'évité qu'on s'y perde, les villageois dressent parfois un grand chemin dans les champs, rejoignant les coins ou ils cultivent et déviant les visiteurs des zones plus dangereuses. Cependant, il semblerait que quelqu'un ait à l'honneur de toujours entretenir un chemin vers Mackaelah...

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